Une Gauloise enfume le visage de ses seize ans. Elle danse et elle écrit pour hurler son silence. Puis, lasse de répéter la même tristesse, et accusant secrètement l'écriture d'être à la source du mal, elle arrête d'écrire. Cryptés, ces “ écrits de jeunesse ”, mal nécessaire, sont restés semés sur sa route, cailloux de Petit Poucet laissés à celle qui cherchait sans relâche en elle-même une faute qui ne s’y trouvait pas.